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Washington, DC – Aujourd'hui, les Amis de la Terre États-Unis et le Socially Responsible Agriculture Project ont publié un nouveau rapport, Biogaz ou Bull**** ? La promesse trompeuse du biogaz du fumier comme solution au méthane .  

Alors que le gouvernement américain dépense des milliards de dollars pour produire du méthane à partir d’élevages industriels, de nouvelles recherches montrent comment le biogaz du fumier va consolider des systèmes hautement polluants et injustes d’élevage industriel et d’énergie fossile pour les décennies à venir – tout cela pour des bénéfices de réduction du méthane qui sont surestimés. et insuffisant pour atteindre les objectifs climatiques de l’administration Biden. L'analyse des données gouvernementales montre que les exploitations laitières équipées de digesteurs anaérobies sont plus susceptibles d'augmenter la taille de leurs troupeaux par rapport aux populations de l'État, ce qui exacerbe les dommages causés à la justice climatique et environnementale par l'élevage industriel et augmente la consolidation de l'industrie.  

« Le biogaz du fumier est une mesure d'écoblanchiment qui sape directement les promesses de l'administration Biden d'instaurer la justice environnementale, d'atteindre nos objectifs climatiques et de créer des marchés équitables pour les producteurs », a déclaré Chloë Waterman, responsable principale du programme des Amis de la Terre États-Unis . « À l’heure où le consensus scientifique confirme que les pays très polluants comme les États-Unis doivent abandonner les combustibles fossiles et réduire la production animale industrielle, le soutien au biogaz provenant du fumier a exactement l’effet inverse. Nous implorons les décideurs politiques de rejeter le gaz des fermes industrielles et d’investir l’argent des contribuables dans des sources d’énergie véritablement renouvelables et dans des agriculteurs employant des pratiques de conservation significatives. 

Ce rapport fait suite à une lettre de 16 membres du Congrès adressée au secrétaire à l'Agriculture du Département américain de l'Agriculture, Tom Vilsack, critiquant la décision de l'agence de classer plusieurs pratiques liées au biogaz du fumier comme « intelligentes face au climat » et de recevoir la priorité de la loi sur la réduction de l'inflation. financement de conservation autorisé.   

« Les élevages industriels sont des pollueurs chroniques qui constituent une menace constante pour la santé publique et l'environnement », a déclaré Chris Hunt, directeur adjoint du Projet d'agriculture socialement responsable . « L'installation de digesteurs de gaz agricoles industriels ne change rien à cela ; au lieu de cela, cela incite les plus grandes installations d’élevage à se développer, tout en détournant les rares fonds publics consacrés aux véritables solutions climatiques. 

Le rapport documente des dizaines de programmes publics soutenant la production de biogaz à base de fumier et comprend de courtes études de cas de Californie, du Delaware, de l'Iowa, du Michigan, de Caroline du Nord et de l'Ohio, montrant comment ces projets coûteux nuisent aux communautés rurales, en particulier aux communautés de couleur. 

Les principales conclusions du rapport comprennent :   

  • Le biogaz du fumier est incompatible avec les objectifs de justice environnementale et de santé publique, générant des préoccupations supplémentaires pour les communautés vivant à proximité des fermes industrielles, notamment une augmentation des émissions d'ammoniac, la pollution de l'eau, de nouveaux pipelines et camions, et une pollution atmosphérique plus toxique que celle produite par le gaz fossile.
  • La taille des troupeaux dans les installations laitières équipées de digesteurs a augmenté de 3,7 % d'une année sur l'autre, soit 24 fois le taux de croissance de la taille globale des troupeaux laitiers dans les États couverts par notre ensemble de données.  
  • L'installation de digesteurs laitiers sera bien loin des réductions nécessaires pour réduire les émissions de méthane agricole, conformément à l'engagement de l'administration Biden envers le Global Methane Pledge, mais réduire la taille des troupeaux de 20 % et mettre en œuvre des stratégies alternatives de gestion du fumier réalisables dans 1 500 fermes laitières pourraient produire 55 Pourcentage des réductions nécessaires pour réduire les émissions de méthane agricole, conformément au Global Mthane Pledge.  
  • Les digesteurs de gaz de fumier constituent une approche coûteuse et inefficace pour réduire les émissions de GES ; d’autres stratégies pourraient réduire les émissions à un tiers du coût.  
  • La collecte et la divulgation de données provenant des installations d’élevage équipées de digesteurs sont totalement insuffisantes pour mesurer avec précision les émissions de méthane.
  • Encourager la production de biogaz à partir du fumier augmente l’avantage concurrentiel des producteurs à grande échelle, contribue à la consolidation de l’industrie et évince le financement de pratiques de conservation véritablement efficaces. 
     

Le rapport se termine par des recommandations politiques axées sur la réorientation des ressources qui soutiennent actuellement le biogaz du fumier vers des solutions de réduction du méthane plus rentables qui n'exacerbent pas l'injustice environnementale et la consolidation de l'industrie. Les auteurs soutiennent qu’au lieu de cela, les politiques devraient soutenir une transition juste de l’agriculture industrielle vers l’agriculture régénérative et des combustibles fossiles vers des énergies véritablement renouvelables.   

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