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Méthanisation : Bien vivre dans le Perche auditionnée à l'Assemblée Nationale

Vincent Guerrier — le 29 septembre 2022

Le sujet de la méthanisation continuent d’animer le débat public. Dernier évènement en date, la réception, ce mercredi 28 septembre, de l’association Bien Vivre dans le Perche, à une table ronde organisée à l’Assemblée nationale. L’association représentait le Collectif National Vigilance Méthanisation canal historique (CNVMch) dans le cadre de la mission d’information flash sur l’acceptabilité et les modalités du déploiement des énergies renouvelables.

Le CNVMch a réaffirmé son positionnement sur cette filière : « Notre collectif considère que la méthanisation (hors autoconsommation à la ferme) n’est pas une énergie renouvelable. La méthanisation est devenue aujourd’hui socialement inacceptable. L’opposition citoyenne n’est pas le problème à résoudre, mais le signe de graves dysfonctionnements des services de l’Etat, qui résultent d’un manque chronique de moyens et d’une réglementation laxiste. »

Evaluer l’efficacité énergétique

Habitante du collectif et habitante de Saint-Mard-de-Réno (Orne), Nora Liberalotto et le collectif ont fait plusieurs demandes au Parlement :

« Sur le développement de la filière : voter un moratoire et la mise en place d’une évaluation objective et indépendante des externalités de la filière, de son coût et de son efficacité énergétique ainsi qu’un véritable débat démocratique.


Sur la réglementation, l’instauration d’un régime unique pour les installations classées pour la protection de l’environnement, l’interdiction de l’utilisation de ressources alimentaires agricoles pour approvisionner les méthaniseurs et l’établissement de contrôles stricts des fuites de méthane dans toutes les chaines de production et de transport afférents à cette technologie. »

Récemment, le gouvernement a proposé de limiter les délais des contentieux. Sur ce point, le CNVMHch « exige le respect du principe de non-régression en matière environnementale et demande que plus de moyens soient attribués à la justice et aux services de l’Etat. Le CNVMch appelle les parlementaires à agir pour que la transition énergétique soit démocratique, socialement juste et respectueuse de l’environnement. »