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Pourtant considéré aujourd’hui comme l’une des principales alternatives au diesel pour le transport de marchandises et de voyageurs, le GNV n’est pas cité dans la consultation publique lancée par le Sénat pour les Zones à Faibles Emissions (ZFE). Un oubli qui souligne une nouvelle fois la déconnexion de nos élus avec la réalité des territoires…

Particuliers et professionnels ont-ils véritablement connaissance du dispositif des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) qui s’étendra prochainement à de nombreuses agglomérations sur le territoire ? Pour répondre à la question et mieux identifier les difficultés rencontrées, le Sénat a lancé ce lundi 17 avril une grande consultation en ligne permettant à chacun de s’exprimer. Portée par Philippe Tabarot, rapporteur de la mission d’information sur l’acceptabilité et la mise en œuvre des ZFE-m, cette consultation est ouverte jusqu’au 14 mai.
 
Réparti sur plusieurs pages, le questionnaire se complète en moins d’une dizaine de minutes. Il invite notamment les entreprises à préciser la taille de leur flotte mais aussi à indiquer les types de motorisations qu’elles utilisent. Sur cette seconde question, cinq choix sont proposés : diesel, essence, hybride, électrique et hydrogène… et c’est tout ! Le GNC et le GNL, pourtant aujourd’hui largement utilisés par les transporteurs et classés dans la catégorie Crit’Air 1, n’ont pas été intégrés à la liste. Un oubli, que l'on espère involontaire, qui questionne sur le sérieux de l’enquête, pourtant annoncée en grande pompe.
 
« Ne pas inclure le GNV dans les différents carburants disponibles pour les professionnels mais en n'oubliant SURTOUT pas de proposer l'hydrogène qui n'existe pas dans la vraie vie, nos élus prêtent encore le flan à la thèse de leur déconnexion avec la réalité du terrain » dénonce Arnaud Bilek, Directeur Général de Gaz’Up, sur le réseau social Linkedin.

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